Appelé « dépublicitarisation » et identifié par trois chercheuses du Gripic (groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication), ce phénomène traduit un changement des formes publicitaires traditionnelles vers de nouvelles formes de communication. La « dépublicitarisation » est donc la stratégie des annonceurs qui vise à se démarquer des formes les plus reconnaissables de la publicité pour lui substituer des formes de communication censées être plus discrètes : on peut citer les placements de produits au cinéma, à la télévision ou dans les jeux vidéo, ou encore les réseaux sociaux, les blogs, les espaces conversationnels, le cash back etc.
Ces nouvelles formes de publicité proviennent de la méfiance, de la suspicion voire du rejet des consommateurs de la publicité classique et aux transformations des représentations et pratiques professionnelles des acteurs de la communication et du marketing (doutes sur l’efficacité et la qualité de la publicité classique, saturation des espaces médiatiques)
Parmi ces nouvelles formes de publicité, le cash back, qui est une technique marketing qui vise à reverser à l’acheteur un pourcentage du prix de l’achat qu’il vient de réaliser est prometteuse.
En effet, le cashback en France, c’est près de 20% de croissance entre 2014 et 2015 et 600 millions de volumes d’affaires générés sur les sites e commerce utilisant ce système.
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