On le sait, les sacs plastiques sont à la fois polluants et dangereux pour la biodiversité. Les océans en regorgent et il est grand temps qu’on mette fin à leur utilisation. En tout, plus de 700 espèces aquatiques sont impactées par les sacs plastiques. Des zones d’accumulation en masse de déchets plastiques ont été identifiées dans les océans, parfois appelées « continents de plastique ».
En Europe, 100 milliards de sacs plastique à usage unique sont encore consommés chaque année. Les mesures se multiplient à travers le monde pour rendre ces produits obsolètes, voire interdits. Ainsi, la Grèce, l’Espagne et la Turquie ont décidé de les rendre payants en 2018. À Montréal, à Boston ainsi qu’à Bali et en Belgique, ils seront tout simplement interdits.
Où en est la France dans tout ça ?
Depuis le 1er juillet 2016, les sacs de caisse en plastique à usage unique d’une épaisseur inférieure à 50 microns (gratuits ou payants) sont interdits. Les sacs proposés doivent être réutilisables et constitués d’une autre matière que le plastique. Cette interdiction s’applique à la grande distribution, mais aussi aux supérettes, magasins spécialisés alimentaires (boucherie, boulangerie, primeurs, poissonnier) magasins spécialisés non alimentaires (librairie, pharmacie, stations-service, tabac) ou encore aux marchés couverts et de plein air.
Depuis le 1er janvier 2017, les commerçants ont aussi l’obligation d’utiliser, en dehors des caisses, des sacs en papier ou en plastique biosourcé et compostable pour la pesée des fruits et légumes, fromages à la coupe, viande ou encore poisson.
Mais il faut poursuivre cette réduction car, en 2015, près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits de fruits et légumes étaient encore distribués dans les commerces annuellement en France.
Des pays comme la Finlande, le Danemark ou l’Irlande ont ainsi déjà réduit la consommation de sacs de caisse à usage unique à moins d’une trentaine de sacs par habitant et par an.
Les solutions alternatives aux sacs plastique de caisse sont désormais connues et éprouvées :
– Utilisation de sacs réutilisables quelle que soit leur matière ; – Autres modes de conditionnement des marchandises en utilisant par exemple des cabas, filets ou chariots.
Ces mesures, en encourageant prioritairement le recours à des sacs réutilisables, ont pour ambition de donner plus de force aux comportements responsables des consommateurs et de réduire les impacts environnementaux considérables liés à la production et la distribution de ces sacs. Elles constituent par ailleurs une opportunité de valoriser les entreprises françaises qui fabriquent de nouveaux sacs biosourcés compostables.
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